Ah! Vous êtes là! Vous savez, avec mon travail et mes obligations de la vie courante, je n’ai pas toujours le temps d’être un étudiant exemplaire et assidu dans mes travaux de recherche. C’est pourquoi j’utilise Wikipédia à l’occasion. En fait, ce n’est plus tout à fait vrai; effectivement, à l’université, les professeurs ont généralement une méfiance naturelle à l’égard de cette encyclopédie collaborative gratuiteet nous empêchent de flirter avec cette source d’information pourtant si simple, si accessible et tentante. Par contre, dans la vie de tous les jours, lorsque je cherche à m’informer, que ce soit sur un groupe de musique ou sur un évènement quelconque, j’utilise habituellement Wikipédia : cela ne portant aucunement à conséquence de recevoir une information partielle, voire complètement erronée. Bien que certains mécanismes aient été implantés pour protéger la crédibilité des informations que l’on retrouve sur Wikipédia, cette source n’a toujours pas bonne réputation. Pourtant, comme le rapporte le site Protégez-vous : « En décembre 2005, la revue scientifique Nature a publié une étude fort controversée qui comparait la fiabilité de Wikipedia et de l’encyclopédie Britannica. Les journalistes de Nature avaient demandé à des scientifiques de valider l’information de 50 textes provenant des deux encyclopédies, sans connaître leur origine. Résultat : ils ont trouvé quatre erreurs graves dans chaque encyclopédie. En tout, les experts ont soulevé 162 inexactitudes dans Wikipedia, contre 123 dans Britannica. Conclusion : leur niveau de fiabilité serait relativement proche. » (Perron, 2008 : En ligne) Bref, aucun document, et ce, peu importe la provenance de la source, peut prétendre être dépourvu d’erreur. C’est pourquoi l’utilisateur se doit d’être vigilant lorsqu’il part à la chasse aux informations; comme le dit si justement Lénine : « La confiance n’exclut pas le contrôle. »

Bibliographie:

Perron, Frédéric. 2008. Wikipédia : une encyclopédie fiable? En ligne. URL: http://www.protegez-vous.ca/technologie/wikipedia-une-encyclopedie-fiable.html

Billet n° 2

Essai 1

La radio hertzienne a un penchant pour le journalisme

La présentation de la radio hertzienne n’est plus à faire. Au Québec, tous les foyers ont un récepteur radio et 90 % des foyers en possèdent même 2 ou plus. (Giroux, 2011a : 5) Malgré sa baisse de popularité auprès des jeunes depuis quelques années, cette grande innovation technologique, que plusieurs ont malheureusement déjà enterrée, mérite un survol.

En quelques mots, l’invention de la radio est attribuée en 1894  au physicien italien Guglielmo Marconi, bien que celle-ci soit fortement inspirée des découvertes de nombreux scientifiques et chercheurs de l’époque tels Hertz, Lodge,  Popov et Branly. (Michel Lacombe. 2011 : En ligne) En 1895, Marconi est le premier à émettre une transmission radio; il jette ainsi les bases d’un véritable système de communication télégraphique par ondes hertziennes.

Le mot hertzien est défini comme ayant trait aux ondes électromagnétiques.

De nos jours, la radio par ondes hertziennes est divisée en trois bandes. En effet, il existe la modulation d’amplitude (MA), la modulation de fréquence (FM) et les ondes courtes, chacune ayant ses spécificités propres. (Dagenais, 2011a : 256) La MA, par exemple, est une plateforme idéale pour un contenu principalement verbal comme la diffusion de nouvelles par un journaliste, tandis que le FM, grâce à sa stéréophonie, est une bande de choix lorsqu’il est question de diffusion musicale. Voici une courte vidéo expliquant plus en détail les principes et le fonctionnement de la radio.

La radio hertzienne en communication publique

 

Dans un premier temps, afin de bien expliquer le lien existant entre la radio hertzienne et la communication publique, il va de soi de se demander, mais qu’est-ce que la communication publique? Selon le Département d’information et de communication de l’université Laval, « La communication publique consiste en l’ensemble des phénomènes de production, de traitement, de diffusion et d’échange de l’information qui reflètent, créent et orientent les débats et les enjeux publics. La communication publique désigne à la fois la réalité et l’étude de la façon dont sont discutés les enjeux sociaux et animés les débats publics. La communication publique est non seulement le fait des médias, mais aussi des établissements, entreprises, mouvements et groupes qui interviennent sur la place publique. » (Martel, 2011 : 5)

La radio hertzienne, sur le plan communicationnel, permet à un émetteur, par exemple un journaliste, de radiodiffuser des messages d’intérêts publics, sur un territoire donné, à tous les récepteurs localisés sur ce même territoire, soit à toutes les personnes possédant un récepteur radio.

 

Image du premier poste radio composé de cristal de sulfure de plomb (Image Google)

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En radiodiffusion, la plupart des stations de radios traditionnelles diffusent par ondes hertziennes; la radio hertzienne permet donc de rejoindre la majorité des gens, le service de radio étant entièrement gratuit. (Dagenais, 2011b : 256) Du point de vue journalistique, cette technologie permet ainsi de communiquer avec une quantité astronomique de gens et de leur diffuser de l’information sur ce qui se passe, non seulement sur leur propre territoire, mais aussi à travers le monde entier, et ce, à une vitesse surprenante. Des nouvelles banales aux déclarations politiques d’envergure, la radio hertzienne permet aux journalistes de stimuler les débats de société de tous les jours dans l’arène publique. Bien qu’elle ne soit pas toute jeune, la radio fait encore et toujours partie des 5 grands médias de masse.

Exemple d’utilisation                     

Des millions d’exemples d’utilisation auraient pu être choisis pour illustrer la radio hertzienne; j’ai décidé d’en intégrer un qui met de l’avant une des forces de communication que permettent les ondes hertziennes par le biais du média de masse qu’est la radio, j’ai nommé : la flexibilité. En effet, lors des dernières élections provinciales, je ne vous apprendrai rien en vous disant qu’un incident est survenu lors du discours d’après divulgation des résultats électoraux de Pauline Marois. J’en avais même fait allusion dans ma première réflexion, il y a quelques semaines. Bref, durant ces évènements survenus dans la nuit du 4 au 5 septembre 2012, le journaliste Vincent Dessureault et son collègue Vincent Rabault ont ouvert les ondes, ce qui n’était pas prévu à l’horaire de la programmation radiophonique, afin de pouvoir transmettre toutes nouvelles informations pertinentes aux citoyens de Montréal, ville de l’incident. Bien sûr, les médias télévisuels étaient déjà sur place pour couvrir les élections, mais la radio a l’avantage d’être disponible partout, et ce, surtout dans la voiture où est concentrée 27,5 % de l’écoute de la radio par la population québécoise des 12 ans et plus. (Giroux, 2011b : 37) Ce sont souvent les personnes les plus près de l’évènement qui sont les moins conscientes de ce qui se passe réellement. Elles reçoivent souvent peu d’information, cela étant dû à leur inaccessibilité aux ressources médiatiques. Cette soirée-là, les partisans du Parti québécois qui quittaient le Métropolis ont pu se voir rassurer par l’animateur et le journaliste sur place de Radio X Montréal et entendre les plus récentes déclarations policières sur l’évènement. Ainsi, par sa flexibilité, je trouve que la radio hertzienne est la technologie par excellence en temps de crise.

Voici l’intégralité de cette émission spéciale. Remarquez le caractère humain de la radio en direct, sa proximité avec le public et l’interactivité possible entre le journaliste et son auditoire.

Même lors de panne de courant généralisée, comme lors du grand verglas de 1998, le récepteur radio, ne nécessitant pas d’électricité pour fonctionner, reste un moyen des plus efficaces pour le journaliste, afin d’émettre un message d’information sur un territoire donné.

Qualités et défauts de la radio hertzienne du point de vue journalistique

D’une part, comme le rapportait si bien l’ancien directeur du Devoir Jean-Claude Picard dans le cadre de son cours: « Les journalistes ne sont pas des leaders de la société, ils ne sont que des miroirs qui renvoient à la société sa propre image. »(Cours Les métiers de la communication, automne 2011) Et ce renvoi, justement, il doit s’effectuer le plus rapidement possible et c’est là un des points forts de la radio : son instantanéité. Nul besoin de préparation, de temps, de caméraman, de passer à l’impression, il suffit pour le journaliste d’ouvrir les ondes ou de communiquer avec quelqu’un qui l’est via son téléphone portable. En effet, 67 % des répondants vous le diront, le credo des journalistes est de transmettre l’information rapidement. (Cours Les métiers de la communication, automne 2011)

À noter qu’au Québec, 18 % des journalistes occupent actuellement des postes à la radio. (Cours Les métiers de la communication, automne 2011)

Bernard Dagenais vous le dira : « Sur le plan de l’information, la radio est le média le plus rapide pour transmettre le rythme du quotidien. » (Dagenais, 2011c : 287)  C’est, à mon sens, la plus grande force de la radio hertzienne et c’est ce qui permet à la radio d’aujourd’hui d’avoir une place d’importance en communication publique. Ne nous leurrons pas, selon le point de vue de notre professionnel journaliste, l’instantanéité et la flexibilité de la radio sont malheureusement les deux seules qualités justificatives de son utilisation, outre son petit budget d’utilisation. Mais à bien y penser, la possibilité pour le simple auditeur d’appeler à la radio afin d’apporter de nouvelles informations aux journalistes n’est pas négligeable, car après tout avec les nouvelles technologies, nous sommes tous devenus des journalistes à petite échelle en quelque sorte.

Il en aurait été autrement pour le publicitaire qui, encore aujourd’hui, est charmé par cette plateforme intimiste, relativement bon marché et à la clientèle fidèle. Mais c’est une autre histoire!

D’autre part, en ce qui a trait aux défauts, il y en a plusieurs. Le plus grand reste probablement l’absence d’image qui permettrait aux journalistes de mieux saisir l’évènement et ainsi de mieux le rapporter. C’est bel et bien le point faible de la radio; les journalistes vous répèteront cœur et âme que, l’important, c’est les faits, les faits, les faits, mais, bien entendu, il y a aussi le souci des cotes d’écoute qui amène les journalistes de plus en plus au sensationnalisme. Malheureusement pour elle, la radio hertzienne n’a pas cette grandeur et cette facilité à marquer l’imaginaire que peut avoir la télévision, par exemple.

L’expression « Les écrits restent, les paroles s’envolent » s’applique aussi et principalement aux journalistes. Malgré toutes les informations rapportées par les journalistes concernant la corruption dans le gouvernement libéral, Jean Charest est passé à deux doigts de conserver son poste. Les gens oublient, et c’est encore plus vrai lorsqu’ils écoutent la radio : le degré d’attention étant souvent très faible. La radio est souvent une activité d’accompagnement.

Les marchés en radiodiffusion sont très segmentés et spécifiques; cela peut être une bonne chose pour un annonceur, mais pour le journaliste qui œuvre dans la communication publique, il se coupe d’une importante partie de la population. De plus, les jeunes sont de moins en moins friands de radio. En effet, on remarque une diminution de l’écoute en fonction de l’âge de l’auditoire. Il est important de noter que la radio est en perte de vitesse, et ce, pour tous les groupes d’âge, mais elle tend cependant à une certaine stabilisation depuis 2004-2005 chez les plus jeunes. (Statistique Canada, 2006 : En ligne)

Tableau (Image Google)

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En conclusion, l’avenir de la radio hertzienne est déjà en marche. Il y a, entre autres, la radio numérique, la radio par satellite et la radio par baladodiffusion sur Internet. Finalement, je ne suis pas aussi optimiste que M. Akoun, qui évoque la possibilité que la radio soit le média du futur : « Contrairement à l’idée qui a dominé dans la recherche sociologique, la radio est peut-être le média le mieux accordé à une société de plus en plus diversifiée, de plus en plus soucieuse de « familles », de « tribus »; où chacun découvre la jouissance de « l’être-avec » en même temps que la jouissance de la « différence ». » (Akoun, 1997 : 49) Je crois cependant qu’il faut protéger cette technologie et les autres plus anciennes contre les impératifs économiques, afin que ceux-ci n’aient pas comme fâcheux résultat à long terme de repeindre la communication publique d’une seule couleur, et ainsi priver l’ensemble des récepteurs de son arc-en-ciel culturel médiatique.

Qu’adviendra-t-il de la radio?

Akoun, André. 1997. Sociologie des communications de masse. Paris : Hachette Supérieur. Coll. Les fondamentaux, 157p.

CHOI Radio X Émission spéciale suite à l’attentat au Métropolis. En ligne. URL : http://www.youtube.com/watch?v=0cK2qCzV7tQ (consulté le 4 octobre 2012)

Dagenais, Bernard. 2011. LA PUBLICITÉ : STRATÉGIE ET PLACEMENT MÉDIA Ou comment choisir la campagne multimédia la plus efficace. Québec. Presse de l’Université Laval,  542p.

Giroux, Daniel. 2011. Note de cours sur la radio (connaissance des médias québécois automne 2011). Québec. Presse de l’université Laval, 39p.

Martel, Guylaine. 2011. Recueil de notes : Introduction à la communication. Québec. Presse de l’université Laval, 128p.

Michel, Lacombe. 2011. L’invention de la radio : Épisode 1 : De la TSF à l’arrivée de la radiodiffusion (1895-1925). En ligne. URL : http://www.radio-canada.ca/emissions/l_invention_de_la_radio/2011-2012/speciale.asp (consulté le 6 octobre)

Principle of Radio Communication. En ligne. URL: http://www.youtube.com/watch?v=zyMCY-EJvkc (consulté le 5 octobre 2012)

Statistique Canada .2006. Le Quotidien. En ligne. URL: http://www.statcan.gc.ca/daily-quotidien/060721/dq060721b-fra.htm

Billet n° 1

    Aujourd’hui, grâce à l’évolution technologique, nous ne communiquons plus d’un endroit à un autre, mais bien directement, de personne à personne. J’habite présentement seul en appartement et je n’ai pas de téléphone résidentiel, mais à quoi bon? Avec un bon forfait de téléphone cellulaire à petit prix et grâce à la qualité des téléphones cellulaires actuels, pourquoi irais-je m’endetter d’une autre facture chaque mois? Évidemment, tout le monde s’entend pour dire qu’un téléphone mobile est très pratique et qu’il est presque devenu impensable de ne pas en avoir un, du moins pour les urgences. Mais quelles urgences? Tout le problème est là, je crois. Autant le cellulaire était, il y a une dizaine d’années, un objet de luxe, autant il est aujourd’hui un luxe, en termes de qualité de vie, de ne pas en posséder un.

 

Je me rappelle qu’en 5e secondaire, il y a environ 5 ou 6 ans, mon père m’avait acheté un cellulaire; j’étais alors le seul de ma classe en avoir un. Vous ne me croirez peut-être pas, mais on riait de moi avec mon téléphone mobile, on me demandait à quoi cela pouvait bien me servir et j’ai rapidement cessé de l’apporter à l’école. Quelques années plus tard, tout le monde en avait un et, aujourd’hui, je vous mets au défi de trouver un élève de cinquième secondaire qui n’en a pas. En effet, le nombre d’abonnements à la téléphonie mobile a augmenté de 600 % en 12 ans, passant de 1 milliard en l’an 2000 à plus de 6 milliards en 2012. C’est ce qu’on appelle créer un besoin! (Inconnu, 2012 : En ligne)

 

Aujourd’hui, à 23 ans, je suis une personne trop facile à rejoindre. Sur le même appareil, on peut m’appeler, m’envoyer un message texte, m’écrire un courriel, me « Wizzer » sur MSN ou encore communiquer avec moi via Facebook. Je suis esclave de mon Galaxy S 2. Il était une source de conflit perpétuel avec mon ancienne fréquentation. J’avais estimé que je n’avais ni plus ni moins que 15 minutes pour répondre afin d’éviter le drame. Tu n’as littéralement plus le droit de ne pas répondre! Toutes nos activités sont maintenant entrecoupées de conversations virtuelles en tout genre : je dors avec mon téléphone ouvert, j’interromps de vraies conversations afin de répondre à un appel, je mets ma vie en danger au volant pour répondre à des messages textes qui auraient très bien pu attendre. Mon téléphone est un ami capricieux qui a besoin de beaucoup d’attention et de toute ma disponibilité! Nous nous sommes nous-mêmes enfermés dans cette cage virtuelle et nous avons jeté les clés… Même l’inventeur du téléphone Alexandre Graham Bell n’aurait jamais pu imaginer le monstre technologique qui allait finalement découler de son invention.

 

Il détruit également mes soirées entre amis et empêche mon épanouissement, car il y en a toujours un, que ce soit moi ou un autre, qui entretient une conversation par message texte avec quelqu’un d’absent à la soirée. En général, cette personne est une fille, car, oui, les femmes sont les championnes toutes catégories des messages textes. Il est difficile d’envisager de vivre ce fameux « moment présent » quand tu reçois ta facture d’internet Vidéotron sur ton téléphone mobile au beau milieu de la rivière Jacques-Cartier…

 

Par ailleurs, en plus de nous contraindre à rester connectés aux autres, le téléphone mobile nous submerge aujourd’hui de publicité, qu’on le veuille ou non. Il est souvent même impossible de les ignorer, au risque de ne pas avoir accès à l’information désirée. Les annonceurs raffolent de cette nouvelle plateforme qui regorge, selon eux, de multiples qualités : « Il est à la fois un média intime (60 % des abonnés jugent qu’il est plus grave de perdre son téléphone que ses clés ou son portefeuille), un média de masse (des centaines de millions de propriétaires de portables dans le monde) et un média omniprésent (à portée de main du consommateur en moyenne pendant 16 heures par jour). » (Dagenais, 2011 : 450)

 

Le téléphone nous condamne à communiquer. En plus, nous n’avons même plus la possibilité de nous étouffer avec le fil : maudit téléphone sans fil!

Mon téléphone sonne, je dois vous quitter.

À une prochaine réflexion!

 

 Bibliographie:

Dagenais, Bernard. 2011. LA PUBLICITÉ : STRATÉGIE ET PLACEMENT MÉDIA Ou comment choisir la campagne multimédia la plus efficace. Québec. Presse de l’Université Laval,  542p.

Inconnu. 2012. Près de 75 % de la population mondiale a accès à un téléphone portable. URL:http://techno.lapresse.ca/nouvelles/mobilite/201207/17/01-4551419-pres-de-75-de-la-population-mondiale-a-acces-a-un-telephone-portable.php